C'était un dimanche empli de soleil, un dimanche chaud et doux à la fois,
C'était une journée de promesses, de tendresse, une journée pour l'amour...
C'était une union célébrée dans l'intimité et l'harmonie, une marieuse parfaite, une famille à l'autre bout du monde en direct, des mariés heureux, et le plus beau photographe du monde...
C'était donc un dimanche qui donne envie de recommencer,
qui donne envie de se promettre l'infini, le toujours, le possible....
Depuis Alex, je crois que ce l'est...
Puisque chaque jour, je le choisis, je le respecte, je l'admire, je l'aime et le désire...Et qu'avec lui, je projette notre avenir, notre devenir.
Tous mes voeux de bonheur à Alessio et Ge qui seront à l'aéroport demain en même temps que MOI!!!!
Une amitié qui défie le temps,
deux petites filles blondes devenues grandes et mamans.
Une parenthèse et la vie qui s'emballe,
la quotidienneté du virtuel puis des moments vrais qu'on déballe...
Je pars à la cabosse rejoindre mon amie de l'ancien temps
qui est encore dans ma vie maintenant!
Elle se retourne. Cachée sous trop de couvertures, elle attends que ça passe. Mais la journée passe et ça non... Les questions ne cessent de tournoyer et elle sait que demain, elle n'aura plus le temps de penser. Pourquoi toujours le même souvenir: l'espoir de ce qui n'est pas, plus grand que ce qu'elle tient dans ses mains? Elle cherche mais ne trouve pas. Son coeur est capable mais elle voudrait s'assurer qu'elle reconnaît ce qu'elle ressent. Elle est loin. De l'autre côté d'un océan et le temps n'est pas le même. Elle cherche ailleurs le bonheur...
et moi qui croit qu'il est en elle, je ne peux qu'entendre, qu'écouter et apaiser les questions... parce que c'est ça aussi l'amitié.
Madame Martin* est cordialement invitée à écrire un poème d'amOUrRrRrR pour le mariage prochain de Carole et Jean-Paul...
Comme vous vous souvenez peut-être Carole , cette amie qui a tenté l'aventure du cyber -je- mets- fin -à -mon- célibat cet hiver. Et c'est cette même amie qui après avoir usé ou utilisé ou profité des bienfaits et de l'expertise du mec avait FEINT LA PEUR DE L'ENGAGEMENT. Ensuite, leur tribulations amoureuses étaient apparues dans le M dans la brume LOVE SHOW. et comme la vie est toujours bien plus rocambolesque que la fiction, ils ont décidés d'unir leurs corps et leur vie devant...devant des personnes qu'ils connaissent.
alors voici en primeur le texte que Carole lira ...lors de cette union qui risque de nous donner bien des histoires dans le futur.
L’amour dans un écrin de velours
Nos deux cœurs sur les flots incertains du virtuel océan À la recherche des papillons et des éclats de bonheur Se sont trouvés et reconnus dans cette grande noirceur Je ne savais pas quand, ni comment te dire que ce ne serait pas maintenant…
Pourtant tu as voulu faire rimer amour avec toujours En revenant le cœur chargé d’espoir Tu m’as fait croire Que mon cœur pourrait peut-être un jour…
Et aujourd’hui devant nos nombreux amis Et devant mon oncle aussi Je te promets mon chéri Qu’en tant que ton amie Je te rendrai service sans prétendre au supplice
Jusqu’à ce que je trouve dans un écrin de velours Ce qui manquait pour que toi et moi devenions des amours.
* Madame Martin est l'éducatrice de Caillou dans le livre "Caillou va à la garderie"
Le temps fait son oeuvre et en grandissant dans la vie on aura appris à rester des amies en devenant autre chose que ces ados qui rêvaient trop grand. Avec des rêves de princes charmants qui se sont transformés en collection de sensations toutes plus déroutantes les une que les autres..à travers les amours, les détours, les enfants qui sont nés et ceux qui ne naîtront jamais...nous sommes restées....main dans la main. Quand tu appelles de si loin que le décalage me donne l'impression que tu vis plus vite que moi, chaque fois je sais que tu es près de moi.
Encore ce matin, un courriel qui répond au mien. Parce que je m'égare et me perds...et toi tu trouves.
Merci ma chum de l'Italie de faire disparaître les frontières, de bousculer le décalage horaire, de garder dans ton coeur de la place pour notre amitié.
T'es belle dans ta voix quand j'entends ton amoureux te faire rire en préparant la salade...T'es belle quand tu crois encore à ces histoires de bonheur partout autour de toi. Tu me donnes presqu'envie d'y croire aussi!
Malgré les conseils savoureux de quelques lecteurs, Carole a finalement feint la peur de l'engagement pour se défaire de son mielleux nouvel ami.
Petit compte -rendu de la soirée...
JP (appellons -le JP en l'honneur de l'oncle qui vous garantira un fou rire contenu lors du prochain party de famille) appelle donc Carole pour l'inviter à souper chez lui en cette veille de retour à la routine de la belle dame de l'éducation. Elle hésite puis se rappelle les remarques de toutes ses amies qui lui disent qu'en une rencontre c'est assez rapide pour décider qu'une personne n'est pas faite pour nous....et de plus elle aime tant voir toute l'admiration dans ses yeux que...finalement elle accepte et se rend à nouveau chez JP.
La soirée est agréable, leur conversation est ponctuée de rires et ressemble aux conversations qu'ils avaient eu au téléphone avant...avant la fameuse rencontre! Elle le trouve même un peu mignon lorsqu'il coupe les légumes et la regarde en prenant une gorgée de vin. Sympathique jusqu'a ce qu'une fois le repas terminé nos deux personnages se retrouvent sur le divan.
La bulle , la bulle comme disait Pépin!
Carole ressent soudainement cette envie d'être ailleurs, l'impression qu'il veut plus que ce qu'elle ne pourra lui offrir...Ils parlent de leurs attentes, en fait de ses attentes à lui et comme elle se sent prise au piège: elle feint...la peur de l'engagement!
Elle vente les joies du célibat, et encense la liberté de la vie sans compromis, elle divague sur le bonheur d'être seule et d'être tellement entourée d'amis... (Sans mentionner les samedis soirs passés seule ou avec moi à écouter des films qui nous mouillent les yeux, ou encore des dimanches matin à déjeuner entre filles quand tous les couples mignons du plateau se donnent la main par dessus la table!!!!)
Maintenant, après avoir séché les larmes de fou rires dispersées sur mes joues, je réalise à quel point nous sommes pareilles aux gars qu'on blâme trop souvent!
La peur de l'engagement! Non mais... vous ne la trouvez pas bonne celle-là?
Et que fera JP? Acceptera-t-il de la revoir au risque d'en tomber follement amoureux et de se réveiller un matin avec un coeur tout séché, tout brisé?
Et que fera Carole? Sera -t -elle en mesure de résister à l'appel de la luxure et de l'admiration?
Vous saurez tout en restant bien branchés au "Mdanslabrume Love show" pour connaître la suite de cette histoire et des autres rencontres qu'internet aura inventé!
Parce que tout ce froid je l'ai vu dans les yeux de celle qui m'a donné la vie, dans les yeux de mon amour aussi avant qu'il ne devienne celui que je porte éternellement tatoué dans le creux de mon dos, je reconnais trop souvent ce vide qui engloutit et qui nous emporte loin de soi.
Cette vague froide qui emporte le meilleur et laisse le pire à fleur de peau.
Je tiens ta main, juste un peu de chaleur pour que tu ne lâches pas.
Ma main, une main n'importe laquelle pour te sortir de là.
Ta main, n'importe quelle main qui a peur et qui a froid.
On peut croiser des gens puis on peut aussi les rencontrer, certaines personnes passent dans notre vie et glissent au loin sans jamais en modifier le cours, puis d'autres sont capables d'ébranler et de bouleverseer un ordre établi, un plan bien suivi.
Je n'ai pas de réponses, mais tellement de questions, parfois je les parsème ici et vous y répondez... premier contact: vous me faites souvent sourire.
Parfois le contact saute dans votre boîte de messagerie où en direct une discussion s'invente en temps réel. Souvent le réel contact se fait plus facilement avec des amies et du temps, des quotidiens qui se sont croisés avec les années, qui ont déballées et remballées des joies, des secrets, des plaisirs, des vacances, des anecdotes, des inquiétudes et des peines...
Puis exceptionnellement il y a le contact avec les yeux, des yeux qui écoutent, qui reconnaissent, qui boivent votre vie, puis vous laissent plonger dans la leur.
Il suffit de le dire, dites-lui qu'elle est belle à vos yeux; que vous avez envie d'être à ses côtés, de rire et de marcher dans la nuit; que vous la préférez aux autres; que vous avez envie d'être là.
Parlez-lui, faites-la rire, mais ne la laissez pas partir.
Ce soir en presque cachette quand la tribu est montée assister à la déception RBOesque, nous avons étalés quelques rêves sur la table, des rêves en forme de coeur et d'oeil qui voit tout, d'oeil qui voit l'essentiel.
La perte de neutralité dans cette conversation ne la rendait que plus importante.
Des rêves de célibataires qui se ressemblent mais qui se débalent différement selon ce qu'il y a dans le pantalon.
C'est déjà maintenant que ça commence, je ne souhaite qu'une chose dormir et savourer les ailes que je laisse me porter, m'emporter, me transporter...
C'est parfois l'amitié qui éclate dans une tempête de paroles qui laissent des larmes dans le coeur des gens; parfois c'est l'amour qui n'y est pas (mais qu'on espère tellement) dans un élan passionné; parfois c'est le couple qui ne suit pas les effluves laissées par l'alcool; ou un enfant qui espère revoir sa maman; un souper du nouvel an avec des invités en moins; une porte gelée qu'on arrive pas à refermer...
Quand tout va de travers, restent les amies. j'ai l'impression d'être l'épaule et l'oreille... signe qu'elles me font confiance, qu'elles ont besoin de mon amitié.
Je me sens heureuse et je suis chanceuse de me sentir encore en équilibre quand tout autour de moi perd son sens et sa direction.
****************************************** Ah! Malou: le dw40 est encore dans mon auto!
Pour ma chum Nate, parce que j'ai dit que je le ferai et me semble que là maintenant c'est un bon moment...
Alors, roulement de tambour
le top 5
5e position: "Écoute, je n'ai pas vraiment oublié mon ex, tu es une super bonne fille, c'est moi qui est vraiment cave de passer à côté" On se demande pas longtemps s'il a raison, on admet qu'il est cave pour faire passer la pilule et on haït l'ex AUSSI!
4e : "Je le sais pas si je veux une blonde" après toute une année, les partys de famille et le bail signé c'est toujours agréable de mettre ça au clair!
3e: "Je ne t'aime pas" (pas je ne t'aime plus...non vraiment: je ne t'aime pas!) L'honneteté même brutale dans un contexte précis ( une maison, cinq années,deux chats et un bébé) peut être franchement discutable.
2e: " Tu as des tatoos" (oui depuis les 15 dernières années et nous sommes ensemble depuis plus de 6 mois?!!!)
mais la meilleure, la plus surprenante et la plus récemment utilisée par un homme qui fréquentait ma chum depuis deux semaines...
NUMÉRO UNO: " Tu veux toujours baiser"
Après ça on fait le décompte et tous les gars qu'on connaît en couple se plaignent qu'il font l'amour moins d'une fois par semaine en missionaire, que leur blonde est toujours en train de chialer, contrôler, critiquer... Mais bon nous on est célibataires...on ne peut comprendre!
On a beau analyser, retourner ces moments de tout bord tout côté... On reste quand même avec cette impression de ne pas fitter dans ce monde surréel où l'on perd plus souvent que l'on ne le souhaite.
peu importe la latéralisation, peu importe le sens et la direction...
Ces contacts entre deux êtres qui cherchent à faire éclore un instant, un moment, un souvenir... Dans une main : un soupir , un service et la droite et la gauche travaillent de concert.
Ici au Snack bar: que nos doigts sentent la lavande et le désir, que nos âmes recherchent un peu de répit... que nos seins se gorgent de plaisir et voilà pour un instant nous avons l'impression d'exister.
Cette tendance a espérer l'inespérable, à imaginer l'inimaginable, à se faire des idées à partir de petites phrases prises hors contexte et tricotées comme ça nous arrange...
Les signes qu'il n'y est pas sont perceptibles, mais on préfère les ignorer, les balayer sous le tapis parce qu'au fond on espère qu'il nous "Aimera" celui là...
Et en plus on ose demandez à nos chums de filles: "Penses-tu qu'il va appeller?" et sans attendre la réponse on invente déjà une super excuse pour justifier son silence: "Il a eu un accident!" "Sa grand-mère est à l'hopital!" "Il est TELLEMENT occuppé!" "Il a quand même envoyé un mail..y a dix jours"
NON MAIS! HELLO!!!! Les filles!!
Y me semble qu'on est pas connes, alors pourquoi simplement ne pas admettre l'évident:
Celui qui aime prendre plaisir et savourer, celui qui chatouille et fait durer le plaisir, celui qui explose lorsque sa partenaire est comblée... nous l'avons nommé :le dégustateur.
C'est une façon de se définir par rapport à notre propre sexualité, sommes-nous dégustatrices? toujours et avec tous? Quels sont les ingrédients outre le désir qui nous permettent de nous délecter?
Le désir bien qu'essentiel n'est qu'une parcelle des intenses ingrédients qui font chavirer les dégustateurs. D'abord les regards coquins et subtils dévoilant une dilatée pupille; les mains qui vagabondent et caressent avec une force tendre mais assurée; les sens en éveillent qui cherchent à devenir ardents; les odeurs musquées et sensuelles; la bouche curieuse et enthousiaste qui goûte et caresse; la fusion des êtres qui s'avancent dans un espace où le temps perd ses repères...
Deux dégustateurs se rencontrent pour une nuit et c'est une tempête jouissive, deux dégustateurs s'engagent et deviennent amoureux et cette tempête devient tornade et ouragan...
et puisque nous choisissons la tornade et l'ouragan... la route est parfois cahoteuse et nos rêves quelquefois blessés, mais persuadées que tout ça en vaut la peine on ira bientôt magasiner!
Ce billet est inspiré d'une conversation réelle avec ma chum Co*****
Mon amie, ma chère et grande amie, constate les progrès que j'ai fait dans la dernière année...
Souviens- toi de notre sortie à la grande bibliothèque alors que tu m'encourageais à me jetter littéralement sur tous les papas non accompagnés de mamans dans la section jeunesse...rappelle-toi mon air plus que terrorisé à la simple idée de m'asseoir dans le même ilot qu'un de ces papas assez mecs pour me faire rougir.
Imagine mes nombreuses sorties dans les pubs ou les cafés à ne voir aucun des regards qui m'étaient adressés ou encore plus frappant mon manque d'expérience en matière de drague.
Voilà pourquoi tu m'as offert le cadeau qui allait changer ma vie: le petit manuel de la drague.
On a bien rit de voir notre bohémienne tester quelques trucs au passage lors du party de bureau, et encore plus hilarant que d'imaginer qu'un jour j'oserai mettre ses techniques en place pour faire basculer le destin.
J'ai longuement étudier les trucs et techniques avant d'oser me lancer dans ce nouvel apprentissage et je tenais à développer graduellement ma compétence à séduire et aborder les mecs autour de moi...
J'admets qu'il y a eu quelques tentatives avortées notamment cette soirée chez Jacques où je n'ai fait que sélectionner des cibles sans toutefois les bombarder de mes regards savemment pratiqués hors contexte.
La première vraie technique en fut une discrète et passablement drôle sur le blogue du frère d'Ifa, sans réponse mais ayant pris plaisir au fulgurant rush d'adrénaline provoqué par l'effort...je récidivais quelques soirs plus tard mais cette fois pour de vrai, dans un bar et avec pour cible un bel incconnu. C'était l'été, il faisait chaud.
Te souviens-tu de mon coup de téléphone pour te dire que j'avais non seulement abordé un inconnu, mais en plus j'avais obtenu son numéro de téléphone gribouillé sur le billet de cinéma de miss Prada qu'on avait vu la veille ensemble...et même quelques baisers....qui aurait cru que j'oserais!
Les semaines et les mois ont passés et j'ai continuer à sourire en appuyant du regard certains des yeux croisés au hasard. Je remarque maintenant que des têtes se tournent parfois, que des sourires sont invitants et que certaines soirées pourraient se terminer par un feu ardent (braise moi comme disais DUMAS) mais toi, tu sais que je ne cherchais pas à collectionner les conquêtes ou conquérir la planète mâle.
Puis celui, le seul et le premier que j'ai abordé (en suivant presque chacune des techniques apprises) est maintenant potentiellement un acteur dans le film de ma vie.
Je ne suis pas encore à l'échelon 5, je l'admets, mais dis donc: J'en ai fait du chemin!
Merci encore Iva pour ce cadeau si parfait. Tu ne pouvais savoir que je plongerais...
Dans le salon presque sous le sapin, Deux filles se racontent et essaient de trouver un sens, une raison.
Est-ce que l’amour commence dès les premiers jours, où s’invente –t-il avec le temps? Comment savoir si l’on aime et encore plus encore si l’autre qui nous regarde aime ce qu’il découvre?
En regardant de vieilles photos, tout le passé surgit et nos histoires revivent le temps d’un verre de vin ou deux. Les amis qui rôdent près de notre cœur attendant le bon moment pour surgir et faire battre des ailes, les amants de passage avec leur look de bad boy qui comme leur fonction l’indique ne font que passer, les conjoints qui ont tatoué notre univers, les copains qu’on tient à un bras de distance pour que les massages ne deviennent tempêtes, les amies qui écoutent et consolent, celles qu’on a vu briser l’amour ou se faire avaler par leur peine de cœur…. Tous ces gens autour de nous qu’on peut décortiquer, analyser, imaginer alors qu’on semble aveugles face à ce que nous dessinons au présent. Il est si facile de voir que l’un est encore amoureux de celle qui l’a quitté, de surprendre le manque d’intimité entre deux bouchées de pain, d’entendre résonner le désir inassouvi d’une sœur, de nommer notre envie de battre des ailes.
Mais une fois nommé, en regardant les lumières briller et les larmes glisser sur nos joues, qu’allons nous faire? Qu’allons nous devenir?
