10 juin 2007
Elle danse il fait chaud. L'humidité rend la soirée torride. Sa jupe collante remonte sur ses cuisses presque dorées. Il la regarde, la reconnaît mais laisse sa gêne le retenir. Elle rit avec les copines et se retourne. Son sourire jeté au hasard l'attrape lui.
Il sourit en retour et oublie sa gêne, il la reconnaît ne reste qu'à la connaître.
Sur la terrasse de bois brillent les lanternes disposées tout autour.
Il parle dans son oreille en faisant chanter son accent anglophone, lui chatouille le menton de ses cheveux ensoleillés lors des escapades dans le vent.
Les copines s'en vont mais elle restera.
Elle restera celle qui faisait chanter les oiseaux, celles qui marchait avec ses sandales dans les mains, celle qui lui donna envie de croire.
Il cru longtemps que c'était là où il voulait être.
La tente dans un sac et des trésors à trimballer dans le bois, sa main dans la sienne pour le suivre si loin.
Il est aujourd'hui celui qu'il voulait être.
Et elle restera longtemps avec un goût salé et doux dans la bouche.
L'embrasser, c'est un peu comme goûter la mer.
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2 commentaires:
Comme toujours tes mots nous y amènent, juste là à côté d'Elle. Très réussi.
-chill &&
vraiment bien écrit
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