05 juillet 2008
les tresses
J'ai les tresses de travers, des tresses de fins cheveux plus doux que la soie et me revoilà plongée dans mon passé de petite fille qui cherche son souffle et sa maman.
J'ai les mains qui tremblent lorsque le peigne trace le sillon pour que parfaites soient les petites tresses.
Les immenses câlins qui débordent et sont toujours surprenants parce que jamais prévisibles et l'odeur même d'une enfant qui n'est pas mon garçon me chavire.
Il n'y a pas qu'un moment, qu'une date sur le calendrier pour manquer cruellement sa maman.
C'est d'avoir tant souhaité qu'elle n'y soit plus, d'avoir par magie réussie à la faire disparaître...qui fait que moi mes tresses n'étaient jamais plus parfaites.
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3 commentaires:
Tu me rappelles par ton commentaire ces matins où elle vous faisait ces tresses à la campagne sous le soleil de l'été.
@ Louise:
ce sont ces matins justement qui me manquent cruellement encore ...
Triste. Tellement.
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