Le soleil brille et chauffe mon noir manteau urbain que j'ai trainé là-bas.
Je n'ai rien d'autre à faire que de regarder le temps passer.
Et il passe.
J'entends mon fils et son grand-père glisser, escalader, rire et peut-être tomber.
Ou tomber et rire.
Je laisse le soleil me réchauffer alors que je suis immobile.
Je ne dors pas.
Ni la nuit , ni le jour.
Hier c'était le rhume ou un autre virus qui m'a tenu en éveil,
pas le mien mais celui d'une enfant qui occupe souvent mon coeur et mes projets.
Mais aujourd'hui, ce n'est que le désir de laisser passer le temps consciemment.
Un chat tout petit et gris vient se blottir contre moi.
Je le caresse avec les mitaines et finalement il s'endort.
Heureux chat de campagne qui trouve le sommeil sous les caresses,
je te jalouse.
2 commentaires:
J'aime particulièrement quand tu écris «Hier c'était le rhume ou un autre virus qui m'a tenu en éveil,
pas le mien mais celui d'une enfant qui occupe souvent mon coeur et mes projets». Cette phrase-là, je la connais, j'aurais voulu l'avoir créée. Elle est en moi aussi.
J'espère que tu ne dois pas ouvrir une bouteille de bière selon LA méthode ! Laisse-toi caresser par le bonheur comme ce petit chaton et bon appétit bio!
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