05 août 2007

Ma tête encore posée sur l'oreiller j'observe tout autour ces silences qui m'entourent...
Une guitare qui espère être caressée, des fleurs d'hibiscus explosent dans le salon, la vaisselle enfin séchée déposée sur les grillages et une tasse de café qui attend son baiser matinal...
J'aimerais ressentir plus grand ou plus vrai.
Je me sens si loin de moi, si loin , si loin...



Si je savais m'éteindre et renaître comme le Phénix, si je pouvais m'assoupir dans la cendre et laisser du temps pour que tout s'efface et que tout change, que tout se transforme. Si...

1 commentaire:

Nada sur le net! a dit...

D'abord j'avais envie d'écrire:
je crois qu'il est temps de prendre cette oreiller, de la lancer par la fenêtre et de regarder plus loin...
non?
Et ensuite peut-être:
Cette émotion si pénible soit-elle est vraisemblablement une latence qui couvre un état plus joyeux, oui, le vent tourne toujours...