Le matin gris et les draps qui culbutent au chaud tout en bas,
il me semble que je me recoucherai pour m'entourer de silences doux et tièdes.
J'attends la fin du cycle de séchage comme on attend une promesse.
J'entends toujours trop de camions lourds sous la fenêtre et je vois que mon hibiscus fleurit encore ici. Pourtant j'ai cette envie de légèreté, de possible possibilité, de conversations longues au dessus d'un café.
Mais les draps sont secs et chauds, alors je vais me coucher et oublier que ce que je veux n'est pas dans tes yeux.
2 commentaires:
Je lis souvent, commente peu, mais là, je ne pouvais pas ne pas commenter.
J'ai adoré ce billet ! Très belles images.
Je suis tout à fait d'accord avec Véronique, j'adore tes billets et ta façon de t'exprimer ;)
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