Quand je travaille,
(je travaille quand je dors et que je ne souffre pas...)
je contribue à un projet plus grand et plus important que bien des mots utilisés hors-contexte ici
J'essaie de donner envie aux intervenants du monde de l'éducation de rêver plus grand pour les jeunes qui sont devant eux.
Que des parents ne comprennent pas, qu'ils se questionnent, qu'ils soient craintifs face aux changements, je le comprends.
Par contre, je suis en ce moment même face a des apprentissages que je n'aurais jamais pensé avoir à faire...J'apprends la composition des narcotiques qui me sont prescrits et analyse les réactions allergiques qui en découlent. Je ne comprends pas tout ce que les différents médecins et infirmiers me racontent et comme j'en vois tellement et qu'ils ne se parlent pas souvent, des fois je me sens perdue.
Mais suis - je CONTRE les soins qui me sont prodigués? suis-je bien placée pour savoir que dans "mon temps" c'était autrement à l'hôpital? Voudrais-je être soignée comme en 1960?
Pas vraiment.
Je suis bien placée pour voir les conditions de travail des enseignants, et leur surcharge de travail tout comme le désir de plusieurs de ne pas en faire plus. Et j'enrage, parce que la réforme a le dos large. Il ne faut pas blâmer le programme pour la façon d'attribuer les postes aux enseignants, on ne peut mettre sur le dos d'un programme les conséquences d'un désinvestissement de certains parents sur leurs enfants,...et le fameux redoublement! Quels en sont les impacts positifs? (Vous les connaissez? et bien passez là (et faites une recherche sur le redoublement)..ou ici.)
Et oui, dans le programme il est prévu que les enfants apprendront à lire et à écrire.
Lire ce n'est pas que décoder des syllabes vous savez? et des enfants qui analysent ce qui est porté comme message et qui apprennent à réfléchir, ça fait peur? peut-être...
Mais comme vous êtes intéressés...passez donc là peut-être que vous risquez de comprendre un peu plus, un peu mieux.
12 commentaires:
Wow, très intéressant.
C'est un sujet chaud et il faut en parler. Dis par contre à ton médecin de diminuer ta dose, me semble que t'es textes sont bizares! :) Nenon t'es très bien comme ça! ;)
je constate de loin , car je ne fais que visiter les écoles,que certains profs fonctionnent bien quelle que soit la Réforme car leur objectif est d'enseigner, pas une job.
Chanceux sont ceux et celles qui en rencontreront sur leur chemin. Ceci vaut pour les années 60 et maintenant. Plus ça chnage plus c'est pareil!
réformes... ouin, parlons-en de la réforme.
J'rêve tu ou bien ça fait des décennies qu'on réforme tout et rien à la fois dans le milieu scolaire ? Doubler n'a jamais fait de tort à personne, à ce que je sache. Moi la première... ce fût bénéfique.
Les gens qui gravitent autours du monde scolaire sont de véritables héros, une vocation j'vous dis. Ils portent plusieurs chapeaux à la fois. J'admire ces gens là ...
Moi j'ai quand même hâte de retourner travailler et d'aider ces petits de 4e 5e et 6e année à comprendre, à lire, à résoudre et surtout à développer LEUR potentiel et LEUR estime de soi...et toi, pourquoi tu penses à la job? Il fait soleil ,c'est lundi, le printemps arrive bientôt...
Parfois, avec la réforme, les gens ont l'impression qu'on a jetté l'eau du bain... et le bébé avec!
On a un milieu qui avait déjà ses problèmes pour toutes sortes de raisons, on implante une réforme majeur, on a toujours des problèmes, mais au moins, pour bien des gens, on a une réforme qui quoi on peut se rabattre... C'est vrai que la réforme a le dos large.
Autre sujet, est-ce que le doublage affecte les enfants ? Pour mon expérience, il y a les enfants de mon ex qui ont doublés et je dois dire ce qui m'a sidéré, c'est la légèreté qu'ils ont encaissés la chose! Plus inquiétant, le plus jeune avait délibérément doublé une année parce que son meilleur ami doublait et qu'il voulait rester dans la même classe que lui!!!
J'ajouterais qu'il ne faut pas percevoir les jeunes d'un point vue adulte. Ils ont le dos large plus que l'on ne le croit. Les problèmes d'estime de soi, ce n'est pas avant le début de l'adolescence.
P.S.: L'environnement a changé, mais la façon de soigner a peu changé depuis 1960.
P.S.: Je me relis et voit déjà plusieurs fautes! Moi, je suis une victime de la réforme scolaire de la fin des années 60! ;-)
Je le vois au quotidien avec mon petit bonhomme ce que je trouve bon et moins bon. Mais je vois aussi au quotidien des parents qui ont trouvé leur bouc émissaire pour tous les bobos de leur petit enfant à l'école : cessons de blâmer le prof pour éviter de se faire blâmer, blâmons la réforme. Bleh.
Étant moi-même le fier fiston d’une maman professeuse…
De ce que je connais de la réforme, l’idée globale me semble intéressante, par contre aussi bon que peut être un plan, s’il y a un manque de ressources pour la mise en place effective de ce plan, on est un peu baisé d’avance.
Les parents absents qui «dompent» leur enfant à l’école en espérant que l’école les élèveras, il est là le réel problème et non la réforme.
Je me souviendrai toujours d’une rencontre parents-prof à laquelle j’assistais comme spectateur, après une longue discussion et un désintérêt flagrant des parents, ma mère frustrée voire outrée, rouge prête à exploser du haut de ses 5 pieds, d’un ton véhément leur a crier : « HEILLE, faut faire vore part, mon travail c’est d’enseigner à votre jeune, non de l’élever » pis elle a sacrer son camp.
Je me suis levé avec un autre parent et nous avons applaudis.
@francis: Dans une rencontre de parent/professeur, j'ai véçu la même chose, mais a l'inverse: C'est un parent qui a dit aux professeurs que c'était leur job de les l'élever! (Sans compter ceux qui plaingnaient qu'ils n'avaient pas le temps de leur faire faire leur devoir et que ces devoirs devraient être fait à l'école!!!)
@Benton : Y'a des parents qui aimerait avoir la garde partagée de leurs enfants avec l'école, allez les chercher 1 fin de semaine sur 2. Rendu là, pourquoi est-ce que t'en as eu des enfants ? Bande de con.
On va y arriver! Il faut laisser le temps au gens de prendre le virage et d'appliquer la réforme avant de conclure que c'est un échec... Quand on affirme que la réforme ne fonctionne pas, enfin, il faudrait tout de même savoir de quoi on parle...
En tant qu'enseignante, je peux dire que la Réforme a des bons ET des mauvais côtés. Ce fameux "Renouveau Pédagogique" existe déjà depuis quelques années et encore aujourd'hui, on a de la misère à tout comprendre ce que ça englobe. Ce dont je suis certaine, c'est que les méthodes d'évaluation en font suer plus d'un, moi compris.
D'abord, les problèmes liés à la Réforme vont se régler quand le super MELS va se décider à voir les lacunes de sa réforme. Pour le moment, on nous "bullshite" sur les bienfaits de tout ce qui a été monté. Ce qui est malheureux, c'est que les grands pédagogues du MELS ne sont pas sur le terrain et donc, ne sont pas en mesure de voir la réalité en face. De toute façon, c'est beaucoup plus facile de blâmer les profs et leur "manque d'ouverture au changement".
Ce qui n'aide pas non plus, c'est le manque de formation. L'an prochain, la Réforme arrivera en 3e secondaire et les profs n'ont pas encore reçu de formation! Ils ont lu le nouveau programme, c'est tout. Comment un prof peut-il se préparer à tous ces changements? (Soit dit en passant, il y a beaucoup de concepts à s'approprier et donc, il faut prendre le temps de décortiquer les nouveaux mots utilisés pour expliquer ce qu'on faisait déjà). Évidemment, y'en a qui vont me dire que les profs n'ont qu'à lire le programme pendant les vacances d'été, mais c'est une réponse un peu trop facile.
Et les bulletins? Vous ne voulez pas mon avis. Le bilan de fin de cycle? C'est encore plus pathétique: on attribue une cote (1 à 5) qui est pondérée et retransformée pour que l'élève, en bout de ligne, reçoive un SCORE (il ne faut pas dire pourcentage) sur 100. Le minimum requis pour "passer" son année? 60. MAIS, ce n'est pas un pourcentage, c'est un score sur 100. L'art de se faire prendre pour des cons. (Le MELS ne veut pas qu'on tente de "quantifier" les lettres (ex.: A+ = 90% et plus) mais en fin de cycle, les élèves vont recevoir un score qui ressemble drôlement à un pourcentage.)
Bref, j'en aurais pour des journées entières à me vider le coeur sur le sujet. Je n'ai pas encore abordé la question des RESSOURCES (qu'on n'a pas, mais dont on a grand besoin) et des classes de cheminement particulier et d'enseignement modulaire que la Réforme voudrait voir disparaître (en grande partie).
Il faut juste être réaliste. La Réforme, telle qu'elle existe présentement, est bonne pour des élèves forts, motivés, intéressés à apprendre et ayant un minimum de culture générale. Bref, tout ce qu'on ne retrouve pas en quantités industrielles dans les écoles publiques du Québec.
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