20 février 2007

pied



Sur le rocher, un pied pendouillait, un pied qui m'appartenait.
Un pied logiquement rattaché au reste de moi, aux restes depuis toi.

Les vagues se fracassant en silence éclaboussaient le pied pendouillant,
et le soleil asséchait presque immédiatement mon reste de moi.

Depuis ton départ,
il ne reste presque rien.
Tout a été désappris même le bruit.

Mon pied pendouille
et la pluie en mon coeur ne te mouille pas, ne te touche plus.

Mon pied ne grouille pas il ne fait que pendouiller
en attendant que le bruit
de mon coeur le réveille.

3 commentaires:

Pourquoi moi? a dit...

Un pied, et un reste...

En attente, en hibernation.

D'un réveil, pour retrouver tout ce que tu croyais avoir désappris.

SM a dit...

On te lit, on se ferme les yeux et on y est, on entend le bruit des vagues, on sent le soleil. On sent aussi la terrible envie de se faire réveiller. Du grand M.

-chill &&

Anonyme a dit...

Et si vos pieds vous permettaient d'aller voir ailleurs ?