Le jeu des sept erreurs

Samedi après-midi, je quitte mon village pour me rendre chez CO et cie.
Ce soir on soupe au SNACK-BAR...
Bel endroit pour observer et raconter la suite...

Pour les participants à cette soirée,
vous n'aurez qu'à trouver les sept (!!!!!) erreurs de narration et découvrirez par le fait même que lorsque l'un d'entre nous n'est pas là, les autres en profitent! Pis celui (ou celle) qui écrit c’est celui (ou celle )qui en invente le plus!


Merci pour la super soirée, nuit et matinée
On s’est tous un peu rendus service !
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Présentons d'abord les personnages:

Chez Co, il y a les colocs: ME, OR et AN. Tous ces individus forts différents cohabitent, chahutent et expérimentent la vie et l'amour. Mais étaient aussi invités MO, SN et moi-même qui tentons aussi d'expérimenter l'amour en prenant de plus ou moins longs détours.

Mais puisque nous sommes chez elle parlons un peu de CO:
Sous des bouclettes angéliques se cache une charmante et dynamique "one of the boys" kind of girl, avec elle tout viril être vivant se sent en sécurité.
Est-ce sa capacité à trinquer? Son aura sexuelle? Son amour des sports extrêmes? Ou simplement qu'elle est une femme qui assume totalement toutes les facettes de son être en exposant authentiquement ce que bien des filles n'oseraient admettre. En couple depuis la dernière décennie, elle persiste a conserver son pied à terre, son appart su’l plateau et ses incroyables colocataires. Son Mec n'étant pas là, nous ne parlerons donc pas de lui.
CO est drôle, avec elle toute situation évolue avec un potentiel de crise de fou rire...Depuis qu'elle a finalement ouvert son propre SNACK BAR, ses amis s'y rencontrent pour y laisser leurs sales histoires d'amour.

ME et OR le couple indéfinissable de colocataires; amis et complices leur histoire n'est pas dramatique.
EXTRAIT D’UNE CONVERSATION

-ME: Je pense que l'amour c'est l'admiration de l'autre
OR: ouin l'admiration c'est un peu fort me semble.
-ME: ben je ne voulais pas dire admiration, je voulais dire respect. Oui, l'amour c'est respecter l'autre comme il est. mais encore plus c'est vouloir que l'autre soit heureux, c'est pousser l'autre à être meilleur.
-OR: encore mais il faut qu'ensemble on ait un projet à deux. qu'on partage des passions communes, des valeurs, des idéaux. Faut décider et se choisir continuellement...faut s'engager.
-M: pis l’harmonie sexuelle aussi !
les deux amoureux dont la complicité est affichée sur les murs de leur chambre échangent un regard. (vous savez les regards qu'envient les célibataires comme moi qui espèrent encore qu'il soit possible, que peut-être bientôt...)
-OR; Ben ça on règle ça avec les points que je ramasse avec mon entrepôt de souliers!
-AN: bah nous on ramasse pas ça des points, moi j’ai gardé tous les avantages du couple sans les compromis. Pas de contrat, pas de compte à payer…juste le plaisir de choisir la meilleure marchandise!

FIN DE L'EXTRAIT

AN c'est l’autre coloc, celui qui squatte la petite chambre jaune l’éternel adolescent qui peut aussi bien laisser tomber la job avec sécurité et fond de pension pour tripper avec sa gang de musiciens dans une van de tournée et quelques poupounes à ses côtés. Jamais celui qui reste le plus longtemps dans ces soirées, vous le verrez s'esquiver soit pour aller dormir ou suivre le sillage d'une nouvelle conquête.

Pis y'a MO qui débarque avec sa bonne humeur habituelle et sa suave odeur, il est le seul copain à dériver tout droit du boulot. Des caisses de bières « gros cochon » sous le bras, le beau MO entre dans mon histoire.

Les amis ça se connaît par cœur, ça se console, ça se fait rire, ça partage des secrets aussi.

MO n’est pas mon ami, pas vraiment du moins, je ne connais de lui que des bribes et parcelles d’histoires qui se déroulent dans le passé. C’est quelqu’un de sensible mais de détaché, il est solide et fier et toujours prêt à supporter ceux qui font partie de son univers privilégié.
MO est un gars que j’aurais pu apprendre à aimer, un gars qui aurait pu me convaincre d’ouvrir et de plonger…alors si je l’écris au conditionnel c’est que les conditions justement n’ont jamais été là.

MO nous annonce que SN file pas et qu’il va falloir un peu plus que des pâtes au fruits de mer pour lui remonter le moral.
CO n’écoutant que son cœur de chum sort le vin, le fort et la bière et derrière le comptoir annonce que ce soir ça va décoller!
La musique des années 80, ponctuée de pause de « Cali » que tout le monde trouve semblable à Louise Attaque, masque le reste des conversations tantôt animées tantôt plus sérieuses….

Bribes donc voici :

ME : ben elle lui a juste rendu service!

MO : J’ai 26 dossiers à terminer pour demain. Je vais partir avant qu’le soleil se lève.


CO : Le fou rire je te jure j’ai vraiment eu le fou rire!

OR : C’est trippant ce fromage là dans la fondue je te jure, je retourne à St-Fidèle juste pour en ravoir…

M : Vincent Vallières le 9 février? Oui ça me tente!

AN : Je vous embrasse chers amis, j’ai mieux à faire que de moisir ici.

SN : rien, je sais pas si elle revient.
CO : ben là m’semble que vous avez pas ben ben faim.


ME : non le gars s’est mis tout nu deux fois quand même.

OR : Je le sais pas si ça marche en passant tes doigts sur la paroi du lavabo?

SN : Vincent Vallières? Non laisse faire.

M : J’en ai eu sept des crevettes!

MO : Ça sent vraiment longtemps même si tu te laves les mains

ME : CO était vraiment crampée, moi j’étais génée…

OR : On fera ça quand on sera au chalet

MO : As-tu fini avec tes photos?