22 octobre 2007
Dans les draps encore tièdes de cette soirée fraîche, elle tourne et se retourne en se disant qu'elle n'est pas celle qu'elle connaît tout au fond d'elle...
Que maintenant que son LUI a trouvé sa voie, son chemin vers le bonheur et qu'elle n'en fait pas partie...elle reste ici seule dans son lit à se demander comment...et quand, le temps aura vraiment fait son oeuvre.
Alors elle écoute en boucle des chansons qu'elle n'écoutait pas avec lui mais qui tout à coup semblent dire tout ce qui l'empêche de s'abandonner ailleurs.
"I miss you when you're gone...
That is what I do"
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3 commentaires:
Petite Marie, idéaliser n'est pas rêver...
Ah! C'est moment de fraîche déception! Ces blessures si fraîches que le sang n'a pas encore pointé à la surface de l'entaille. L'adrénaline s'évapore, et en une faction de seconde, tout bascule: On passe de l'analgésie la plus complète à la plus atroce des douleurs. Le sang remonte, les larmes aussi, et par solidarité, nous sentons le battement de notre coeur dans cette coupure nous rappeler que malgré tout, il demeure en vie.
Puis reste le temps qui, moments après moments, apaise, et console chaque cellule de l'être, de l'âme, qui se recollent l'une à l'autre, fermant pour ainsi dire cette blessure. Mais il reste toujours des traces que la tiédeur d'un lit ravive.
Je pense à ça aussi en essayant l'ailleurs. Ce n'est même jamais semblable.
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