29 juin 2008
humide été
Mes pieds mouillées sur l'herbe humide se laissent caresser par le vent qui souffle si doucement alors que l'heure des caresses semble infinie...
Ton souffle embue les vitres de la voiture et la pluie sur le toit trace des sillons dans lesquels je plonge.
Mon rire résonne dans la nuit et se fracasse sur la peau de ton cou.
Il y a dans tes yeux des vagues que tu as inventées.
Je ferme les yeux devant les draps arrachés gisant en silence dans notre chambre...
Des bulles dans mon verre qui goûtent la pomme juste avant de goûter totalement toi.
Il pleut encore.
Ou peut-être plus, ici c'est l'humide été.
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