05 juillet 2007

relu,revu,revécu

Des mots de moi froids déjà parce que le temps a glissé



le 26 mars 2007, j'écrivais...

Elle tient dans sa main

Elle tient dans sa main un livre rouge et grand avec des images dedans,
des images et surtout des mots, des mots pas à elle qu'elle lit en pensant à lui.
Mais il n'est pas là il est parti ailleurs.
Il y a longtemps,
le temps est long quand c'est longtemps.

Elle marche avec le livre dans sa main parce qu'elle s'asseoira bientôt chez Max au café, elle mettera le ipod en marche et plongera dans cet espace ou plus rien n'existe vraiment réellement.
C'est le monde irréel qui l'aspire en dedans d'elle, là où le néant est grand mais où les frissons frissonnent.

Elle ne peut respirer.
Elle a mal au coeur.
Elle sort , elle court dehors au froid.
Entre deux murs de briques elle s'arrête, elle respire et ça fait mal.

Elle le sait, elle connait la suite et la fin,
elle connait toutes les fins.
La mort c'est la fin.

Elle s'asseoit dans la voiture et pleure...
Ses yeux pleurent moins que son coeur.
Puis il la regarde et elle respire mieux,
elle respire juste un peu.

Il va repartir et elle va mourir
pas toujours comme pour vrai mais juste un peu.
Elle est morte juste un peu dans l'hiver et le froid.
Même pas dans l'ambulance...


On meurt quand on part loin de soi.

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