12 juillet 2007

MTL


À travers le bitume humide et chaud qui brûle mes pas, j'avance dans cette ville que j'aime , que j'aime. Je peux m'y promener anonyme et observer la vie derrière mes lunettes de vedette. Entendre des accents de partout et croiser des odeurs que je souhaite emprunter. Je peux laisser mes pas me porter n'importe où... Là où j'erre et j'espère.

De l'eau et des vagues près de la ville, l'air frais qu'on peut inventer salé. les voiliers qui s'arrêtent , qui repartent chargés de rêves. Les grands espaces pavés pour circuler sur deux roues ou avec les roulettes, les aires de picnic et les meilleurs endroits pour s'embrasser...


Chaque recoins de clôture raconte une histoire de petits gars ou de gros chat, l'odeur des tomates qui poussent sous les cordes à linge et les voix qui viennent de partout inventer une musique de quartier.


Je marche et je me perds pour mieux me retrouver.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

"Chaque recoin de clôture raconte une histoire de petits gars ou de gros chat" ...

Quand les mots sonnent si bien...