04 juillet 2007

Le temps glisse dans ce brouillard rempli d'humidité lourde,
la nuit fraîche est terminée est déjà il fait chaud encore et trop.

Je ne sais pas, je ne sens plus, sur ma peau que des souvenirs loin et froids.
Des odeurs tellement lointaines qu'elles semblent inventées.

Le café ne goûte pas, les rôties cachées sous le beurre d'arachide et le miel refroidissent dans l'assiette et j'entends le chat qui a faim.

Le vent artificiel essaie d'apaiser ce qui bouillonne mais il n'y aura que le rire cristallin des enfants qui pourra le faire. Parce que lorsqu'on est parent, on sait comment.

D'ici là, j'attends le type aux aiguilles et aussi j'attends que ça passe.
La douleur qui est là sourde et présente depuis trop longtemps, le silence qui m'ampute de mes mots.

et je ne sais pas encore.

1 commentaire:

Jacynthe a dit...

Il y a le silence qui ampute tes mots et le silence qui me fait plus discr�te dans mes visites. Malgr� tout, c'est chez toi que j'ai d�cid� d'att�rir, car tes mots me font du bien. C'est toujours un plaisir de te lire. J'esp�re que tu iras mieux.