J'en ai vu de toutes les couleurs, de toutes formes et de différentes grandeurs...un étalage de petits couples trimbalant leur bonheur en pleine face...en plein dans la mienne encore mouillée de pluie et de peines.
J'ai vu des mignons, des "taponneux", des amoureux, des libidineux...vous savez ces couples de début de relation ou ceux qui savent comment faire durer les bonnes choses.
Et je les enviais en silence presque de façon colérique. J'enviais leur plaisir apparent, leur désir contagieux, leur complicité, leur intimité et le temps qu'ils passent main dans la main. Je sentais en moi monter ce sentiment pas joli qu'est la jalousie...et bouillir ainsi en public est un peu déroutant...alors pour l'équilibre je me suis mise à observer les autres.
J'en ai entendu des chiâleuses, des meneuses, des décideuses. J'ai vu à leur bras ,presque tirés par en avant, des soumis, des silencieux, de subtils malheureux...eux je ne les ai pas trop regardés.
Couples fades et malheureux sont finalement plus nombreux.
Je suis rentrée un peu plus calme à la maison.
Tout est une question d'équilibre.
2 commentaires:
«Do you need me half as bas as you say
Or are you just feeling guilt
...
Will I be able to count on you
Or is your love in vain?»
Bob Dylan
Le couple est cette forteresse qui tout à la fois te protège et t'enferme. Il peut être médiocre, excitant, heureux, blasé, il reste malgré tout ta référence. Et quand il n'est plus, il peut être ta délivrance comme ta souffrance. Mais, bizarrement, la plupart du temps, il reste ton espoir.
Amère M.
Mais je te comprends tellement.
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