Celle de gens qui n’ont pas choisi ou planifié de dormir dans le bruit des autres et leur propre douleur.
C’est la vie au ralenti dans l’attente des visites de médecin pas si rassurant, d’examens pas tellement convaincants, de spécialiste en manque de temps.
Cette vie au ralenti me gruge le meilleur de moi. Les visites de ceux que j’aime éclairent et illuminent mon séjour de plus en plus pénible.
Mais chaque fois que tu apparais en surprise dans ma journée, en sourires et en baisers, tu me donnes le goût d’aller mieux, de me retrouver.
J’attends dans l’impatience de la souffrance, que ce cauchemar prenne fin, que je retrouve l’odeur de mon univers, la chaleur de mon quotidien. .. La douceur de la peau de mon garçon contre la mienne.
Je suis là
je suis lasse
à compter les jours
ici, si loin de moi.
Aujourd’hui c’est le douzième et il me semble que c’est si long.
La nouvelle chambre est jaune comme les fleurs que j’aime mais dans mes yeux,
y a trop de larmes, trop de bleu.
M (à l’hôpital...)
6 commentaires:
Je suis là...
Je ne sais que dire...
Ma belle M...
Je t'envois des belles pensées, du plus profond de mon p'tit coeur écorché.
xoxoxoxox
Je t'envoie plein de courage et de patience ma grande! Ne désespère pas. Je t'aime!
J'adore le titre, car trop souvent les visiteurs sont traumatisés par la souffrance qu'ils y voient mais oublie qu'avec leur visite, ils nous apporte des instants de bonheur, de vie... qu'ils mettent de la vie dans notre vie.
La vie c'est partout, mais c'est vrai que l'attente ça gruge. Je me retrouve dans tes mots.
Merci
(merci pour quoi ? je sais pas ... pour M peut-être ;))
En se mélangeant, le jaune de la chambre et le bleu des yeux donnent du vert, la couleur de l'espoir. Gardez-le.
salut ! j'arrive en retard je crois ... c'pas grave: c'est la présence qui compte.
Publier un commentaire